Notre politique économique libérale et notre marché du travail flexible constituent un grand avantage pour notre pays. Les milliers de PME que compte la Suisse sont un pilier important de notre économie. Elles doivent bénéficier de bonnes conditions-cadres et pouvoir se développer le plus librement possible, sans entraves bureaucratiques. La digitalisation et la concurrence doivent enfin être reconnus comme une chance par les politiques.
Le courage d’agir pour l’économie & l’innovation
1. Économie libérale
Notre politique économique libérale et notre marché du travail flexible constituent un grand avantage pour notre pays. Les milliers de PME que compte la Suisse sont un pilier important de notre économie. Elles doivent bénéficier de bonnes conditions-cadres et pouvoir se développer le plus librement possible, sans entraves bureaucratiques. Les interventions de l'État devraient se faire par le biais de systèmes incitatifs tels que des taxes d'incitation et - uniquement en cas de nécessité - par le biais de prescriptions et d'interdictions.
2. Pour l'économie circulaire
La pollution plastique mondiale le démontre : nous produisons des quantités inimaginables de déchets sans les recycler ou les éliminer de manière écologique. Le climat et nos moyens de subsistances sont menacés. Afin qu'aucune ressource ne soit plus gaspillée, un tournant vers l'économie circulaireest donc nécessaire. Cela profitera à tout le monde, et en particulier aux générations futures. En matière de déchets, nous devons nous concentrer sur la prévention. La Suisse doit miser sur la valorisation et surtout la réutilisation des déchets.
3. Encourager l'innovation
Des lois ne servant pas l’économie nationale dans son ensemble, mais les intérêts de certaines branches ou entreprises (par exemple la taxe sur le tonnage pour la marine marchande) sont régulièrement votées au Parlement. L'économie de plateforme et l'économie collaborative sont également combattues à divers niveaux. Certains veulent purement et simplement interdire Uber, Airbnb et autres. Nous nous opposons à ce protectionnisme. Les nouveaux modèles commerciaux et la concurrence doivent enfin être reconnus comme une chance par les politiques.
4. Une agriculture d'avenir
Nous défendons une agriculture durable, innovante et multifonctionnelle. Un changement de mentalité est nécessaire : nous voulons permettre aux agriculteurs d'être plus entreprenants et innovants, mais aussi de mieux protéger la nature. Les incitations financières entraînant une dégradation de l'environnement doivent être supprimées (p. ex. le subventionnement de l'utilisation excessive de pesticides). Lesprestations écologiques telles que la préservation de la biodiversité ou l'entretien du paysage doivent être mieux rémunérées.
5. Davantage de main-d'œuvre
L'économie souffre d'une importante pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La solution à ce manque de personnel réside dans un ensemble de mesures : imposition individuelle, places de crèche abordables et congé parental paritaire qui permettra aux parents d'augmenter leur temps de travail. Une plus grande équité des chances permet une meilleure intégration de la main-d'œuvre. Le maintien de lalibre circulation des personnesavec l'UE et des contingents suffisamment importants pour les personnes provenant de pays tiers sont également centraux.
6. Pour l'imposition individuelle
La pénurie de main-d'œuvre qualifiée freine notre économie. Pourtant, de nombreuses personnes bien formées travaillent moins qu'elles ne le voudraient. Les impôts pèsent sur le second revenu des couples mariés et en engloutissent une grande partie. Nous voulons supprimer cette mauvaise incitation grâce à l'imposition individuelle. Ce système permettra d'inciter la personne apportant le second revenu du ménage à gagner sa vie et d'accroître la participation des femmes au marché du travail, et ainsi de contribuer à la prospérité de la Suisse.
